Lors d’une récente mission, la mise en place d’un dataset Finance sous Power BI nous a permis de réduire les délais de clôture de notre client de plus de trois jours. En automatisant les tâches d’extraction et de manipulation manuelle des données, l’équipe controlling a pu se recentrer sur l’analyse métier, délaissant les opérations de cadrage de reporting et de consolidation chiffrée.
Ce gain de temps et d’énergie, qui replace les contrôleurs sur des activités à forte valeur ajoutée comme la projection et l’analyse critique, illustre parfaitement les bénéfices qu’une plateforme BI bien pensée et adaptée peut offrir.
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises – quelle que soit leur taille – ont intégré le décisionnel dans leur cartographie SI. Et par décisionnel, je ne parle pas de simples tableaux croisés dynamiques ou de modules bricolés en interne, mais bien d’un écosystème complet de Business Intelligence.
Les trois piliers de cet écosystème – intégration, stockage, visualisation – sont devenus les alliés incontournables des analystes et contrôleurs de gestion. On les retrouve au cœur de nombreux projets de transformation numérique.
Autrefois réservée à quelques acteurs disposant d’infrastructures on-premise et de budgets conséquents, la BI est aujourd’hui accessible et omniprésente, grâce aux offres cloud et SaaS. L’offre est vaste : plateformes unifiées « all-in-one », outils on-premise, solutions cloud, abonnements scalables, tarification à l’usage ou mensuelle…
C’est une bonne nouvelle : il est plus facile de trouver une solution adaptée. Mais cette richesse rend aussi la lecture de l’offre plus complexe : de quoi ai-je réellement besoin ?
Dans cet article, je vous propose de partager les enseignements tirés de mes expériences auprès de clients issus de secteurs variés, afin de mettre en lumière les facteurs clés à considérer dans le choix d’une architecture BI.
Que vous soyez en phase de création, d’amélioration ou de migration de votre architecture décisionnelle, ce guide – en plusieurs volets – vous apportera une méthodologie concrète, fondée sur les bonnes pratiques et enrichie de retours terrain, entre succès… et parfois échecs.